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L'économie, le capitalisme et le conflit israélo-palestinien

  • David Hayat
  • 13 mai 2021
  • 2 min de lecture



Dans ces jours difficiles que nous vivons en Israël, ou s'ajoute à un conflit externe, un démembrement interne de la population, je voudrai évoquer une vision plaçant l'économie capitalistique comme outil essentiel à une cohabitation de la population israélienne juive, et arabe, et plus encore, de la population israélienne et palestinienne.


Les exemples modernes sont bien nombreux: les accords dernièrement signes entre Israël et différents pays arabes (les Emirats arabes, le Soudan, le Maroc) ont comme prémice essentiel une volonté de coopération économique et une recherche de profit pour chacune des deux parties séparément et non une réelle recherche de fusion ou d'amitié.


Un gouvernement doit apporter un bien être à son peuple, et une fleuraison économique représente en soit un succès unanime. Cependant, lorsque des enjeux politiques dirigent une économie, il est fort difficile de séparer ces deux corps, l'économie est une face de la politique et donc plus question d'accord économiques avec un pays en désaccord politique.


Cependant, le capitalisme se voit réussir à effacer les liens étroits entre système politique et économie, et octroie a des particuliers la réussite économique. La, est donc la raison pour laquelle, de plus en plus de pays qui se disaient en guerre dans le passé, se voit rassembler aujourd'hui autour de mégaprojets économiques.


Le conflit israélo-palestinien devrait lui aussi pouvoir trouver sa fin dans une forte volonté d'améliorer le bien-être des populations. A ce jour, il est clair que la population de la bande de Gazza souffre la misère et s'écroule face à la pauvreté. Or quoi de plus tentant que de réaliser un accord avec Israël permettant de créer des emplois par milliers, de développer des zones industrielles et touristiques, de parfaire les centres médicaux et les centres de recherches. Effacer le nationalisme devant un capitalisme envieux de parfaire le bien être de toute la population.


C'est aujourd'hui certainement la plus grande crainte des mouvements terroristes tel que le Hamass, qui tremblent face à un nouveau temps ou les citoyens de Gazza évoqueraient une collaboration économique et réussiraient à atteindre une réussite à grande échelle. C'est aussi donc la raison pour laquelle le capitalisme est l'ennemi numéro un du Hamass.


Un nouvel espoir: la globalisation poussant vers une économie sans limites et sans traces, permettant plus facilement de créer des liens avec un autre, un autre sans vraiment le connaitre mais voulant coopérer pour réussir.


C'est aussi la raison pour laquelle le Hamass provoque la population arabes vivant en Israël à casser ses relations avec la population juive, de peur que leur cohabitation ne serve d'exemple.


Ne tombez pas dans ce piège, restez vigilants, et proclamez le capitalisme à la table des négociations.



 
 
 

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